J’ai interrogé le Ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoire sur les calculs purement théoriques et les modélisations très approximatives utilisés pour déterminer l’étiquette énergie des logements.
« Le Conseil d’analyse économique, rattaché au 1er Ministre, a révélé la semaine dernière que l’étiquette énergie des logements de A à G, qui définit aujourd’hui leur valeur et les autorise, ou non, à être loués, repose en réalité sur des calculs purement théoriques et sur une modélisation très approximative.
Ainsi, le fameux « diagnostic de performance énergétique », transformé en quête du graal climatique pour lequel l’Etat investit des milliards, ne reflète pas la consommation réelle des logements, ni les prétendus gains énergétiques attendus.
Or c’est bien lui qui aggrave aujourd’hui une crise du logement sans précédent, notamment pour les locataires et les propriétaires les plus modestes. Depuis le 1er janvier 2023, tous les logements classés G+ sont interdits à la location, et cette décision repose sur un algorithme biaisé.
Que dites-vous aux propriétaires et aux locataires qui en font déjà les frais ?
Si on persiste dans les échéances annoncées, 11 millions de logements classés F et G vont être interdits à la location dans les dix années à venir, sans véritable raison.
Une fois de plus, cette machine à exclure retombera sur les maires, eux-mêmes dépassés par la pénurie de logements et les contraintes liées à la construction.
Monsieur le ministre, qu’allez-vous faire pour supprimer et remplacer cet outil défaillant, qui paralyse le secteur du logement ?«
Pour voir la réponse du Ministre et ma réplique :