Enfin ! L’abrogation de l’obligation vaccinale Covid-19 est adoptée par l’Assemblée nationale

La France est aujourd’hui, avec la Hongrie, l’un des derniers pays européens à ne pas avoir abrogé l’obligation vaccinale contre la covid‑19. Or, le décret annoncé par le Ministre de la Santé pour le 14 mai ne l’abrogera pas, car il souhaite la maintenir « au cas où », tout en proposant de réintégrer les personnels suspendus. C’est une réintégration en suspension !

Je félicite donc tous les députés qui ont voté de manière transpartisane le texte examiné ce matin à l’Assemblée nationale, car ils ont justement permis d’abroger cette scandaleuse et brutale obligation vaccinale Covid-19, infligée à plusieurs catégories de personnels :

– des professionnels de santé ,

– des aides à domicile auprès de personnes vulnérables ;

– des personnels de transport sanitaire et médical et des fournisseurs de certains matériels médicaux ;

– les gendarmes et les sapeurs-pompiers.

Ce vote  permet de lever enfin plusieurs hypocrisies et fausses affirmations au nom de la « science » :

-Tout d’abord, cette suppression d’obligation vaccinale concerne spécifiquement le Covid, ces personnels n’étant en aucun cas opposés aux vaccins.

– Il est prouvé aujourd’hui que la vaccination ne limite ni la contamination ni la transmission du covid.

-Très peu de personnels concernés, environ 15%, ont effectué un rappel et par conséquent, une écrasante majorité n’est plus vaccinée.

-Les soignants malades du covid et vaccinés sont allés travailler alors que des soignants en bonne santé mais non vaccinés ne pouvaient pas travailler.

En gardant l’obligation vaccinale Covid, le gouvernement prend le risque de décourager les vocations et les cursus de formation de nombreux étudiants, alors que la France manque cruellement de médecins et de soignants. C’est irresponsable !

Enfin, le texte adopté aujourd’hui maintient le droit à l’avancement des carrières. C’est le moins qu’on puisse faire pour réparer l’injustice et la brutalité de leur suspension.

Sans perspective d’avenir, sans salaire, sans avoir été licenciés et donc sans droits au chômage, les suspendus ont affronté depuis près de dix-huit mois une situation désespérée. 

A ce sujet, un amendement de mon collègue LR Dino Cinieri a été adopté pour répertorier toutes les conséquences de cette mesure sur les suspendus : les personnels soignants, les étudiants qui ont dû arrêter leurs études, ainsi que les membres des services de police et de gendarmerie et les pompiers. Il faut impérativement en mesurer l’ampleur et envisager une indemnisation du préjudice causé.