Colloque « prévention du vieillissement : hypothèses anciennes et novatrices »

J’ai organisé un colloque regroupant différentes expertises au Palais du Luxembourg le 8 mars dernier.

Après avoir créé une association humanitaire d’Etudiants en médecine à la Faculté de Strasbourg, Catherine VIERLING exerce la pratique de la médecine générale durant de nombreuses années, en France, ainsi que dans le cadre de missions humanitaires, en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. En 1990, durant plusieurs années, elle est secrétaire générale du Mouvement Mondial des Mères, une ONG onusienne créée en 1949.
En tant qu’économiste de la santé, elle est sollicitée à partir de 1994 dans les institutions européennes, où elle participe à de nombreux travaux, auprès de parlementaires, au Parlement européen et au sein de représentation d’Etat membre près le Conseil de l’Europe.
Dans la deuxième partie de sa carrière, elle redécouvre des aspects thérapeutiques innovants, se forme dans la pratique de la médecine thermale ainsi qu’en micronutrition.

Disciple de Julien Freund, le Professeur Chantal DELSOL fonde l’Institut Hannah Arendt en 1993 et devient membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 2007, qu’elle préside en 2015. « Libérale-conservatrice », fédéraliste et en faveur du principe de subsidiarité fondé sur celui de la singularité, le Professeur DELSOL est éditorialiste à Valeurs actuelles, directrice de collection aux éditions de la Table ronde et l’auteur de plusieurs romans.
Son œuvre philosophique porte notamment sur la modernité tardive, la
démocratie, le totalitarisme et le populisme, l’école, l’universalisme républicain et le libéralisme, la philosophie du droit, l’histoire de la religion chrétienne et la philosophie contemporaine d’Europe de l’Est.

Leïla GOFTI-LAROCHE enseigne à la Faculté de Médecine et Pharmacie de
l’Université Grenoble Alpes depuis 1998 (Environnement et Santé, Evaluation
des Risques Sanitaires, Epidémiologie, Cancérologie). Après un parcours de
chercheur (Faculté de Médecine de Grenoble, Ecole Vétérinaire de Lyon,
Santé Publique France), elle est, depuis 2004, praticien au CHU de Grenoble
Alpes, d’abord en cancérologie adulte, et depuis 2012 en c-ancérologie
pédiatrique et des Adolescents Jeunes Adultes. Elle est également co responsable hospitalier pour les filières Technologies Information en Santé (TIS) de Polytech Grenoble.
Depuis 20 ans, elle est engagée dans la Recherche, la coordination et l’accompagnement médico-psycho-social des patients atteints de cancer, ainsi qu’en Epidémiologie et Ingénierie de la Santé. Coordinatrice ou
chargée de projets de nombreux projets régionaux et nationaux en cancérologie, co-rédactrice ou relectrice
de nombreux rapports d’experts, recommandations, et référentiels nationaux et européens (INCa, HAS,
AFSOS, ENTYAC …), elle est également membre de plusieurs sociétés savantes.

Chercheur à l’INSERM, au Laboratoire d’informatique médicale et d’ingénierie
des connaissances en e-Santé (LIMICS) qui est une unité́
mixte de
recherche, Laurent TOUBIANA y dirige l’équipe « Systèmes Complexes et
Epidémiologie » (SCEPID). Il est par ailleurs le fondateur et directeur de
l’IRSAN (« Institut de recherche pour la valorisation des données de santé »).
Laurent TOUBIANA a une formation initiale d’ingénieur complétée par
d’autres formations supérieures en traitement du signal, informatique,
démographie, gestion des entreprises et astrophysique.

Sylvie GILMAN est journaliste et réalisatrice de documentaires. Après avoir
exploré les thèmes de l’immigration, de la précarité et de la justice pour
France télévisions, elle s’est orientée avec son compagnon, Thierry
VINCENT DE LESTRADE, vers des problématiques de santé et d’environ-nement. Ensemble, ils ont réalisé pour ARTE plusieurs
documentaires où les questions de société sont abordées avec les outils de
la science.
Le documentaire écrit et réalisé en 2011 « Le Jeûne, une nouvelle thérapie », déjà passé neuf fois sur ARTE, est en cours de réactualisation : Alors que l’espérance de vie s’accroît dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient ; la consommation de médicaments explose. Depuis un demi-siècle, en Allemagne, en Russie ou aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. Les résultats sont étonnants. De jeunes biologistes de l’université de Los Angeles renversent les idées reçues et démontrent par la biologie moléculaire les puissants effets du jeûne. Ils ouvrent de nombreuses perspectives, y compris dans le traitement du cancer. Si ces scientifiques ont raison, c’est peut-être notre approche de la maladie et du soin qu’il faudrait repenser. Sylvie GILMAN nous parle d’autres témoignages qui viennent d’être enregistrés pour réaliser une version actualisée de ce documentaire.

Après des études de médecine à Strasbourg, le Docteur Laurent SCHWARTZ part aux États-Unis. Il est chercheur au National Cancer Institute, puis médecin de 1985 à 1990 au Massachusetts General Hospital, rattaché à la faculté de médecine de Harvard à Boston dans le Massachusetts, où il se spécialise en oncologie.
Il revient en France en 1990, où il est recruté comme radiothérapeute par
l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (1993).
En 2016, il publie « Cancer : un traitement simple et non toxique », l’ouvrage est préfacé par le Professeur Luc MONTAGNIER. Il considère que le cancer est « dans 97 à 98 % des cas une maladie du vieillissement, métabolique, causée par une digestion inappropriée des sucres, et non génétique ». Il reprend ainsi le
travail d’Otto Heinrich WARBURG dans les années 1930. Pour le Docteur SCHWARTZ, le cancer serait une maladie métabolique, alimenté par une défaillance de l’activité mitochondriale des cellules de l’organisme humain