La Collectivité européenne d’Alsace a remis l’Alsace au cœur des préoccupations et des attentions

A l’occasion du vote du premier budget de la Collectivité européenne d’Alsace,  son Président Frédéric Bierry a détaillé dans son discours « l’effet CEA » . Une analyse que je partage entièrement.

Voici le discours du Président Bierry, explicite sur les enjeux qui préoccupent les Alsaciens :

« Tout d’abord, la visite du Premier ministre Jean Castex   (en février 2021) qui a reconnu l’incongruité de la loi NOTRe, à l’origine de la création de la Région Grand Est.

C’est la première fois que l’on entend un chef de gouvernement s’exprimer aussi clairement et partager le constat que nous faisons depuis trop longtemps.

Le plus important a été sans aucun doute que le PM exprime tout aussi clairement un avis favorable (que l’on souhaite totalement officialiser sans tarder) à l’expérimentation de, je cite : “l’élargissement de nouvelles compétences de la CEA dans le cadre d’un dialogue riche et approfondi avec les parties prenantes.” J’ose dire : enfin !

L’autre bonne nouvelle pour les Alsaciens c’est bien la confiance de l’Etat en la Collectivité européenne d’Alsace et de sa volonté de faire bouger les lignes. Ce qui se traduit par l’annonce que nous avons entendu du PM de mettre en place un « accord de relance économique » que nous allons construire de concert avec madame la Préfète à l’échelle de l’Alsace. C’est une excellente nouvelle pour tous les acteurs économiques et particulièrement pour ceux qui s’appuient sur la marque Alsace, pour ceux qui soulignent la qualité de leurs produits en s’appuyant sur la notoriété de notre territoire les viticulteurs, les agriculteurs les producteurs et les autres entreprises.

Bien évidemment notre ambition partagée est de passer au plus vite de la parole aux actes. C’est bien ce que le budget primitif que nous allons examiner ensemble traduit et cadre par exemple avec le principe d’un plan d’accompagnement à la sortie de crise et de confiance pour le rebond de l’Alsace. J’y reviendrai dans quelques instants.

C’est donc à nous de faire ce que j’appelle « la preuve par le budget » de la qualité et de la pertinence de nos politiques publiques.

Au regard du récent Débat d’Orientation Budgétaire et de nos échanges, je pense qu’il est toujours bon de se rappeler qu’il ne s’agit pas d’un budget de circonstance, ni même d’un budget de transition ; il s’agit bel et bien d’un budget mûrement réfléchi et préparé de longue date et de concert par les deux Départements du Rhin que la CEA de ce jour porte à présent.

Ce qui est néanmoins nouveau comme nous le savons, c’est l’intégration d’un plan d’accompagnement à la sortie de crise et de confiance pour le rebond de l’Alsace, que la CEA entend porter au plus vite eu regard de la situation sociale et économique de l’Alsace frappée par les conséquences néfastes de la pandémie.

Je pense qu’il est toujours utile – surtout dans le contexte que nous connaissons -de se rappeler les principes de maîtrise budgétaire intangibles qui président à un budget comme le nôtre. Il s’agit tout d’abord du respect absolu des deniers publics qui nous sont confiés, il s’agit aussi de la règle d’or de n’engager que des dépenses qui ne soient financées.

Ensuite, nous n’oublierons pas d’ajouter que notre objectif constant est autant de rechercher l’efficience budgétaire en optimisant la qualité de l’euro investi que de refuser d’endetter la collectivité et enfin de préserver nos marges de manœuvre budgétaires.

Ce dernier principe budgétaire démontre aujourd’hui à la lumière crue de l’épidémie toute sa pertinence et je dirai même sa bienfaisance. C’est pourquoi, l’obligation que nous nous sommes donnés de revisiter les différents postes budgétaires est plus qu’une bonne pratique, c’est un impératif.

Parce que nous nous devons de montrer aux Alsaciens que le premier budget de leur Collectivité européenne d’Alsace est exemplaire de la bonne gestion des deniers publics.

J’ajoute, n’en déplaise à certains, que j’assume l’expression de “bonne gestion à l’alsacienne” et surtout son qualificatif parce que j’assume pleinement notre identité alsacienne et les valeurs sur lesquelles elle fonde sa reconnaissance notamment celles de rigueur, de volonté et de détermination. Et pour ce qui nous concerne je préciserai : de volonté d’entreprendre au service du bien commun de tous les territoires d’Alsace, de tous les habitants, de toutes les entreprises et de toutes les associations. »

Lire la suite du discours du Président de la CeA :

https://www.alsace.eu/actualites/discours-president-frederic-bierry/