Pour la réintégration immédiate des soignants et des pompiers !

Je suis cosignataire de cette Proposition de loi déposée par ma collègue Sylviane Noël et je m’emploierai à nouveau dans la session parlementaire qui débute le 5 juillet à soutenir leur réintégration.

Il y a un peu plus de deux ans, l’épidémie de Covid-19 submergeait brutalement nos hôpitaux. Du jour au lendemain, les soignants ont dû faire preuve d’adaptabilité pour tenter de contrer cette vague épidémique sans précédents dans l’histoire de notre pays.

Avec une grande conscience professionnelle, ils ont pendant cette période enchaîné les journées harassantes, renoncé à leurs congés et jours de repos, sans sourciller.

Parce que nous étions « en guerre » contre l’épidémie, ils ont dû faire face avec beaucoup d’ingéniosité et d’abnégation, au péril de leur propre santé. Sans gants, sans masques, ils ont été réduits à recourir au système D : en se fabriquant des blouses avec des sacs poubelles et en réutilisant, encore et encore, des masques usagés, faute de stocks suffisants.

Puis brutalement, les héros d’hier sont devenus les parias d’aujourd’hui. Alors que l’obligation vaccinale a été rejetée par le Parlement français, laissant à chacun la « liberté » – toute relative face à un pass sanitaire puis vaccinal très discriminant – de recourir à la vaccination, les soignants et assimilés (pompiers par exemple) n’ont pas eu ce choix. Ordre leur a été donné d’obtenir un schéma vaccinal initial complet avant le 15 octobre 2021, faute de quoi ils seraient suspendus, sans revenu, sans statut.

Notre pays est le seul désormais à les exclure, tout comme les pompiers.

C’est pourquoi, alors que de multiples études montrent que la vaccination n’a que très peu d’incidence sur le portage et la transmission du virus, et que l’immense majorité des pays ont abandonné cette obligation vaccinale, je demande la réintégration immédiate de ces soignants et pompiers. Il font cruellement défaut à notre hôpital déjà exsangue, ainsi qu’à notre chaîne de secours déjà éprouvée par deux années de crise sanitaire.